Les besoins en protéines des séniors

15 Juin 2017 | Actualités, RDV Expert

Dans ce RDV expert notre diététicienne partenaire Léa Valette, traite des besoins en protéines des séniors.

Le vieillissement est un phénomène qui entraine de nombreuses modifications physiologiques.

  • Une diminution du goût et de l’odorat

  • Une diminution de la perception de la soif

  • Une dysrégulation de la satiété

  • Une perte de la masse maigre (avec une diminution de la synthèse protéique)

  • Une altération de l’absorption des micronutriments essentiels (comme le calcium)

Résultants de ces changements, le rapport à l’alimentation des personnes âgées devient de plus en plus complexe. Ajouter à cela d’autres facteurs de mal ou dénutrition comme entre autres des phénomènes psychosociologiques (se retrouver seule, isolée) et/ou économiques (appauvrissement financier) majore d’autant plus le caractère « à risque » de ce type de population.

Il convient donc de veillez à préserver leur état de santé par une alimentation adaptée afin d’éviter l’entrée dans la spirale de la dénutrition qui accélère le processus de vieillissement.

Qu’est ce que la dénutrition ?

  • Selon, l’HAS : « La dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre entre les apports et les besoins de l’organisme. Ce déséquilibre entraine des pertes tissulaires, notamment musculaires, qui ont des conséquences fonctionnelles délétères ».

Chez la personne âgée, la dénutrition entraîne ou aggrave un état de fragilité́ ou de dépendance, et favorise la survenue de morbidités (soit la survenue d’autre maladies). Elle est également associée à une aggravation du pronostic des maladies sous-jacentes et augmente le risque de décès.

A partir de quel âge ?

Le seuil de 70 ans a été́ retenu PAR l’HAS pour définir la population des personnes âgées. Cela dit, il n’y a pas que les personnes âgées qui sont touchées par la dénutrition (note : nous aborderons le sujet dans un autre article).

Comment adapter son alimentation ?

Il convient de maintenir l’équilibre alimentaire dans la mesure du possible. Il vaut mieux manger un peu de tout et en petite quantité tout en fractionnant son alimentation (c’est à dire en manger 5-6 fois dans la journée) qu’en ne manger qu’un groupe d’aliment. Exceptée si la personne âgée n’a vraiment pas d’appétit, il vaut mieux qu’elle mange un produit sucré ou gras que rien du tout.

Quels aliments privilégier ?

Privilégier  les aliments naturellement les plus riches en protéines (viande, poisson, œufs) et en calories (plats consistants). Si les portions sont petites, enrichir au maximum son alimentation en protéines et en calories sans pour autant augmenter le volume des préparations.

Astuces :

Enrichir en protéine : Ajouter à vos préparations des dés de jambon, du thon, de l’emmental, 1 jaune d’œuf.

Enrichir en calories : Ajouter à vos préparations salées du beurre, de la crème fraiche, des oléagineux et à vos préparations sucrées de la confiture, du miel, de la crème de marron, des fruits secs (etc).

Une complémentation type protéines en poudre peut-elle être intéressante ?

Une complémentation en protéines à l’aide de la whey bio peut tout à fait être judicieuse et intéressante dans le cadre de la prévention de la dénutrition et si les apports alimentaires ou protidiques ne suffisent plus à couvrir les besoins de la personne. En effet, de part son gout neutre, elle s’intègre très bien à toutes les préparations (salées et sucrées). Elle permet donc d’augmenter l’apport protéique sans augmenter le volume de celles-ci. Je recommande l’utilisation de la poudre de protéine en prévention primaire avant même de constater tout problème de dénutrition.

Pour une consultation vous pouvez contacter Lea Valette à l’adresse suivante : lea.dietetique@gmail.com.

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