Nouveau rendez-vous expert avec Léa Valette notre diététicienne partenaire sur le thème du chocolat!

Le chocolat, produit issu des fèves de cacao provenant des cabosses du cacaoyer, nourrit de nombreuses croyances alimentaires et questionnements quant à ses propriétés nutritionnelles:

« puis-je manger du chocolat lorsque je fais attention à ma ligne et a-t-il un impact sur le taux de cholestérol? »

«Le chocolat est-il compatible avec le diabète et a-t-il vraiment un effet antidépresseur ? »

« à partir de quelle consommation tirons-nous les bénéfices de ses pourcentages représentatifs de minéraux et vitamines ? »

Quant à ses critères de choix on pourrait se demander si le chocolat au lait et le chocolat blanc auraient les mêmes effets bénéfiques? « Seraient-ils plus ou moins caloriques ? », « la consommation d’un chocolat allégé serait-elle intéressante ? ».

Longtemps incriminé dans l’obésité, l’apparition de maux de tête, la constipation (et la liste est longue !!!), le chocolat se fait aujourd’hui une nouvelle réputation : celle d’être un aliment santé aux qualités nutritives non négligeables.

Les bienfaits du chocolat noir

Le chocolat, à condition qu’il soit noir et pourvu d’un pourcentage de cacao significatif (70%), est l’un des aliments source de polyphénols les plus importants (détrônant de loin le verre de rouge quotidien !!).

En effet, ses puissants antioxydants luttent contre l’inflammation des artères, telle qu’elle peut être produite par l’activité physique, le surpoids, l’arthrose et bien d’autres situations cliniques pathologiques.

A l’aide des vitamines anti-oxydantes, ils luttent contre le vieillissement cellulaire administré par de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. Les effets les plus bénéfiques attribués au chocolat CRU dont les températures de fabrication sont revues à la baisse afin de privilégier ses précieuses substances.

Bien qu’il soit additionné de sucre et de graisses (originaires du beurre de cacao) lors de sa fabrication, son index glycémique est relativement bas et une grande majorité de ses acides gras saturés (à priori mauvais pour la santé) se transforme en bons acides gras protecteurs lors de la digestion, luttant ainsi contre la tension artérielle et l’inflation du mauvais cholestérol.

Parallèlement, son important taux de fibres régule l’intolérance au sucre des diabétiques, le cholestérol et la prise de poids, en plus de son effet régulateur du transit.

Enfin, il jouerait le rôle d’un probiotique, équilibrant ainsi le micro biote intestinal suspecté dans le développement du surpoids et d’autres pathologies nutritionnelles. Ceci d’autant plus que le chocolat est souvent associé à d’autres supers aliments comme les baies de goji, les fruits secs, la spiruline, le piment (etc). Attention toutefois à l’élévation de l’apport calorique !!

Mais ce n’est pas tout. Il contient d’importants taux de fer, magnésium et potassium, couvrant une part de nos besoins journaliers quotidiens, même à petite dose !! Rappelons que le magnésium lutte contre le stress et participe à la relaxation musculaire (il est donc anti-crampes).

Quant au potassium, il permet de rétablir l’équilibre acido-basique (autrement dit un PH neutre sanguin) post effort physique. Il est donc intéressant pour la population des sportifs, sans oublier que sa consommation permet de favoriser la libération d’insuline et donc l’anabolisme et la régénération musculaire, en plus de la reconstitution des réserves énergétiques ( => petit bonus à la consommation whey cacao idéal !).

Enfin, s’il contient de la phénylalanine, « molécule d’amour » ou « du bonheur » ainsi que de la théobromine, molécule proche de la sérotonine impliquée dans le bien être, stimulante, vasodilatatrice et diurétique (tout cela contribuant à la diminution de la tension artérielle et donc à la prévention cardiovasculaire), ses effets sont à relativiser compte tenu de la consommation bien insuffisante pour que les grammages de ces derniers ne soient efficients (et cela ne prétend pas qu’il faille en manger davantage encore, car la consommation serait encore insuffisante !!!). En fait, son effet « plaisir » est la conséquence de son agréable et délicieux goût, libérant les fameuses endomorphines induites dans le circuit plaisir/récompense : d’où la possible « légère » accoutumance.

Alors oui, le chocolat n’est pas dépourvu de valeur calorique, mais on estime qu’au vu de la consommation du chocolat (10 à 20 g/jour), suffisante à l’efficience des bienfaits nutritionnels, celle-ci ne peut provoquer de prise de poids si elle est introduite au sein d’une alimentation équilibrée ! Au contraire, elle est même un atout santé dans la prévention cardio-vasculaire.

Attention toutefois aux chocolats allégés qui ont certes une moindre valeur calorique mais de qualité médiocre quant à leur composition en acides gras. Attention également au chocolat au lait et blanc, dont les propriétés nutritionnelles sont beaucoup moins intéressantes, bien qu’ils soient moins caloriques.

J’ajouterai que les dérivés du chocolat et son induction dans la prise de poids peuvent être la conséquence d’une frustration par l’absence de ce dernier dans la consommation quotidienne suivie d’une « décompensation » alimentaire que je caractérise de « rétrocontrôle », autrement dit une ingestion excessive avec perte de contrôle lorsque l’aliment se présente de nouveau à nous.

Alors, pourquoi se priver du chocolat s’il est si riche en composants plaisirs et émotionnels ?

Léa VALETTE Diététicienne-Nutritionniste

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